On y a cru jusqu'au bout !

Quand le Paris Basketball débarque à Dubaï ce mardi soir, l’espoir était réel. Après seulement deux minutes, les Parisiens imposent déjà leur rythme et déroulent — 10-2. À la fin du premier quart-temps, un écart impressionnant : +15 (32-17). Le début de match fait lever tout supporter digne de ce nom de son canapé, plein d’optimisme.
Mais tout bascule dès le deuxième quart-temps. D’un réalisme soudain, les locaux resserrent le jeu, étouffent Paris, et infligent en retour un cinglant 15-0. À la pause, c’est Dubaï qui mène (46-45). Le réveil semble compromis, mais Paris retente le coup — avec force, volonté et les 22 points de Derek Willis en Euroligue, record personnel, redonnent l’avantage (59-66, 24e).
L’espoir renaît, d’autant que l’équipe semble tenir : l’adresse à trois points, les passes, l’envie collective. Mais en fin de match, la fatigue, la maladresse et les choix discutables reviennent hanter les Parisiens. Un tir primé de l’adversaire, puis des lancers francs implacables, et — malgré un dernier tir de Nadir Hifi — l’espoir s’éteint (90-89). Défaite d’un point, la plus cruelle possible.
Et là, en tant que supporter, le sentiment d’avoir vécu un grand huit d’émotions déjà 100 fois vécues cette saison : l’euphorie, la fierté, puis l’amertume, comme si on s’était vu déjà célébrer. Mais surtout, ce goût d’inachevé — parce qu’on a vu ce Paris-là, capable de tout. Propre, convaincant, conquérant. On y a cru. Jusqu’au bout.